Obscure Recherche

Il referma avec précaution la loudre porte de fer.

La réserve était plongé dans la pénombre. Et la lumière des fenètre disparu une fois qu'il s'engouffra entre les differents rayons. Certains livres bougeaient, d'autre emmettaient des petits sons.
Ballian trouva le rayons qu'il cherchait.
Et sans savoir comment il tira des étagères un petit grimoire. Puis un plus gros. Puis un cahier rose bonbon. Il posa tout cela avec quelque autres ouvrages sur une table de travail qui se dissipait sous les toiles d'araignée.

"Bon..."

Sa voix le fit sursauter. Mais elle eut un autre effet. Tout les petits bruits qu'il avait entendu se turent. Et son attention se concentra sur un recueil de note.

Les notes étaient rédigées d'une manière presque illisibles. Cepandant Ballian trouva facilement. Il l'avait.

C'est un sortilège de Magie noire, un sortilège sans nom, les effets sont extrèmemant violents. Mais il n'était enseigné que dans une mystèrieuse confrèrie qui disparut dans les guerres moldues.

Le livre que Ballian referma datait de 1840. Il chercha quelque chose de plus récent. Le carnet rose bonbon se glissa doucement sous sa main. Il l'ouvrit, c'était l'écriture d'une jeune fille. Mais c'était écrit en allemand. Ballian n'y connaissait rien, mais il continua à lire. Sans comprendre quoi que ce soit. Mais il continua, une page, deux pages. Et les images lui vinrent, il fut happé dans le souvenir.

Il était dans le noir. Seul une fenètre illuminait la pièce, et à travers les vitres sales la voix gutturale d'un homme criait. Ils étaient plusieurs enfants agglutinés derrière une femme.
Le tonnerre gronda, des explosions se firent entendre en rafale. La fenètre se brisa. Tout ne fut que chaos. La jeune fille pleurait. C'est à ce moment là que Ballian reconnut l'homme qui défendait la porte. C'était son arrière grand père. Le combat qui faisait rage dehors ateignait une violence inouïe. Quand soudain tout s'arreta. L'aïeul de Ballian se precipita dans la petite pièce refermant brutalement la porte.

"Es war nicht die Ende..."

Ballian n'avait pas compris mais il comprit à la vue de tout les visages que la tension n'était pas retombée.

Soudain il y'eu un coup de tonnerre assourdissant. Gérard Ballian de Bregnac s'écarta de la porte. Celle-ci vibra sur ses gonds. Puis une raie de lumière l'entailla et se propagea jusqu'a dessiner une croix gammé. L'ancêtre de Ballian cracha dessus avec toute la haine qu'il lui restait. La porte se volatilisa. Un soldat armé d'une baguette se jeta dans l'ouverture. A peine était t-il entré qu'il se retrouva au tapis. L'arrière grand père de Ballian lui avait subtilisé sa baguette avant de lui assener un vilain crochet du droit. Il pointa cette autre baguette sur la baguette des Bregnac. La baguette de Ballian.

"Evanesco"

La baguette disparue dans un éclair d'argent. Puis un sombre personage entra, entouré de plusieurs soldats. Avec un dernier sursaut Ballian vit son arrière grand père abattre les deux gardes en envoyant la boule de feu semblable à un vif d'or. Puis tout devint vert...

Avec horreur, il le vit. Mort. Il vit aussi les soldats capturer sauvagement la jeune fille et les autres enfants, les enmenant au dehors...

Ballian emerge avec violence du souvenir. Sa tête tournait. Il tomba de sa chaise, et vomit sur le sol en pleurant à chaude larmes.

John apparut dans la réserve, il avait entendu un grand bruit.
Il avança dans les rayons, inquiété, il avait sorti sa baguette.
Il vit le Serdaigle par terre, assez mal en point.

*Eh bhé, j'ai bien fait de suivre ce petit curieux moi...*

Il s'empressa de s'approcher de lui pour lui porter secours.

"Hééé, ça va ? Qu'est-ce-qu'il s'est passé ?"

John remarqua les plusieurs ouvrages posés sur la table.

"C'est quoi tout ça ?"

Il regarda le garçon, sans paroles, apparemment choqué.

Ballian se releva péniblement. Ou plutot il fut relevé, et il avait du mal à rester debout.
Il redressa la chaise et se laissa tomber dessus. L'odeur de son vomi lui agita les tripes.

*Recurvite*

L'odeur disparut en meme temps que le liquide visqueux. Ballian laissa passer quelques secondes avant de se rendre compte que quelqu'un se tenait devant lui. Et cette personne commençait à regarder les livres qu'il avait ouvert.

"Non arretez, c'est le carnet... C'est le carnet qui... c'est horrible."

Les images revinrent, toujours aussi violentes. Néanmoins, il les reçu avec plus de compréhension. Mais l'émotion, le dégout, la haine étaient toujours là.

John examinait ce carnet. Il ne comprenait pas, mais il savait que c'était de l'allemand.
Puis il regarda le Serdaigle, perdu dans ses pensées, la souffrance déformait son visage.
Ce garçon l'inquiétait.

"Hé hoo, réveilles-toi ! Ce n'est pas un endroit sûr ici, sortons !"

Il prit le livre mystérieux, et le ferma.
Puis il entendit un craquement quelque part dans la réserve...

*Bon sang !*

Le jeune Serdaigle était toujours là, mais John avait l'impression qu'il était ailleurs...

"Qu'est ce que tu fait? Il faut pas, c'est... faut pas."

L'autre avait embarqué le carnet. Et il semblait désormais pressé de partir. Le bruit mit Ballian en alerte. Il se leva tant bien que mal, rangeant grossièrement les livres qu'il avait descendu des étagères.

"Donne moi ce carnet. S'il te plait."

John s'impatientait. Le Serdaigle était apparemment désorienté.
Le Gryffondor prit doucement le garçon par le bras pour l'aider à marcher, et l'emmena vers la sortie de la réserve.

"Je te donne ce carnet dès qu'on est sorti d'ici, ne t'inquiètes pas."

L'autre était pâle. John s'arrêta devant la sortie de la réserve.
Il entendit encore ce même craquement : inquiété, il sortit sa baguette.

"Allez viens dépêchons-nous, je t'accompagne à l'infirmerie."

Ballian s'arretat derrière la porte de la reserve et se sépara de l'aide de la personne qu'il avait identifié. Un Gryffondor, un peu plus grand que lui, il devait être en 7° année. Oui celà collait bien.

"Merci, mais sa va aller. L'infirmerie je sature un peu en ce moment. Donne moi le carnet s'il te plait. Il ne faut pas le prendre. Il est dangereux."

Le jeune Serdaigle s'était détaché de l'emprise de John.
Il avait apparemment recouvert des forces. Le Gryffondor se demandait en quelle année était-il.

*Hmmm... Comme ça, je dirais que c'est un 5ème année. Oui, c'est surement ça.*

Le carnet de ce jeune Serdaigle l'intriguait.

*Pourquoi y tient-il tant, à ce vulgaire livre...*

John ouvrit le carnet. Il ne voyait pas en quoi était-il dangereux.
Il hésitait à lui rendre ce fameux livre.

"Es-tu sûr que tout va bien ? Ce livre te fais du mal je crois, est-ce une bonne chose de te le donner ?"

John sentait de la tension dans l'air. Il avait toujours sa baguette à la main...

*Hmmm, mauvais pressentiment.*

Il remarqua la main du Gryffondor serrée sur sa baguette. Si Ballian voulait récupéré le livre, c'était surement pas pour l'embarquer. Les horreurs de la guerre il en avait assez eu.

"Ne t'inquiète pas j'ai eu ma dose de duel."

Il le devisagea un instant avec son leger sourire habituel.

"Et puis aucun de nous deux n'en ressortirai dans une bonne forme."

Il lui pris le carnet des mains et le posa sur une table. Il resterait dans la reserve.

Il revint auprès du Gryffondor en tendant la main.

"Ballian Scotch"

John avait laissé le Serdaigle lui prendre le livre des mains.
Il n'avait aucune envie de se battre avec lui, le Gryffondor pressentait juste un danger.

*Après tout, il n'a rien de magique ce livre...*

Le garçon avait apparemment recouvert tous ses esprits.
Il serra la main de Ballian.

"Moi c'est Taylor. John Taylor."
"Allons autre part, l'endroit est malsain, d'accord ?"

"Certains livres le sont, l'endroit en lui même est formidable. Mais tu as raison. Rester ici ne serrait pas judicieux. On en devrait meme pas y être."

Ballian se tourna vers l'exterieur. Et il était légèrement soucieux.

"Je vais aller prendre l'air... J'ai un entrainement de Quidditch a preparer."

Sur-ce, ils sortirent tout les deux de la reserve.

John suivit Ballian hors de la Réserve.
Ce garçon l'intriguait. Tout en marchant, le grand Gryffondor réfléchissait.
John décidait de le suivre dehors, il voulait prendre l'air aussi.
Et puis il voulait voir comment le Serdaigle se débrouillait sur un balai.

"D'accord je te suis, je vais prendre l'air aussi."

John rangea sa baguette, et continua son parcours jusqu'à l'extérieur.

Entrainement de Serdaigle 2 (Terrain de Quidditch)

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