Visite de Ballian Scotch

Ballian avait monté quatre à quatre les étages qui séparait la Grande salle du bureau de Dumbledore qu'une jeune fille rousse de Gryffondor lui avait gentiment indiquée, malgré l'état de ses habits. Il arriva devant la gargouille de l'hypogriffe.

*Probleme*

"Je ne connais pas le mot de passe"

La porte tourna doucement sur elle-même à cet instant précis, laissant apparaître l'imposant bureau du Directeur.
Partout étaient disposés divers objets en argent tous plus étranges et fascinants les uns que les autres. Dumbledore se tenait debout derrière son bureu. A sa droite, au fond de la pièce, un immense miroir ancien. Dans un coin, posée sur un lourd pillier de marbre : la pensine.
Sur les murs, les anciens directeurs de Poudlard observaient l'arrivée du jeune homme de leurs cadres, d'un air intrigué. Fumsek, -plus vivant que jamais- et perché au dessus de la pensine, émit un petit son pour saluer le jeune homme.

Dumbledore désigna le fauteuil devant lui.

"Entrez monsieur Scotch, entrez et installez vous."

Dumbledore d'un geste élégant de baguette, referma la porte derrière le Serdaigle.

Ballian qui ne savait quelle attitude adoptée pris place dans le fauteuil en face de Dumbledore. L'ornement du bureau avait beau accroché son regard. L'attention de Ballian était fixé sur le Directeur. Mais à ce moment là Ballian n'aurait pu définir ce qu'il ressentait.

Conscient de tout les évènements qui se sont déroulés depuis le couché du soleil hier soir, Ballian attendit que Dumbledore prit la parôle.

Le Directeur pris place dans le Trône qui lui servait de fauteuil.
Il croisa ses longs et fins doigts devant son visage, dans une attitude significative.
Il sonda entièrement Scotch. Comme pour lire en lui. Lorsqu'il jugea que le moment était venu, il rompit le silence d'une voix grave et paternelle.

"Ballian, cela fait pas mal d'émotions fortes en 24h n'est-ce pas."

Il posa sa baguette sur son bureau, juste à côté d'un imposant encrier en crystal.

"Pour quelqu'un qui a croisé un loup-garou... Vous n'êtes pas trop mal en point."

Lança t-il sur le ton de la plaisanterie. Mais la légèreté de la discussion s'évanouit aussi vite qu'elle était apparue. Dumbledore reprit calmement.

"Votre blessure vous fait-elle encore souffrir ?"

*Un LOUP-GAROU !!*

Ballian accusa le choc.

*Non c'est impossible. Dumbledore doit se tromper. Il s'était pris un sacré coup sur le bras, d'accord. Mais il n'y avait aucune trace morsure sur son bras quand il s'était réveillé à l'infirmerie.*

"Pardon...J'ai croisé un Loup-Garou."

Le rythme cardiaque de Ballian battait lentement et fort. Un bruit qui lui rappella celui de pas massif. Il eut soudainement la vision de son bras ensanglanté, et les traces d'énorme crocs sur son bras.

*Non! Je divague, c'est impossible. J'ai eu des visions toute la nuit dans cette petite salle.*

Ballian retourna la question dans tout les sens. Il regardait Dumbledore, cherchant de l'aide dans son regard bienveillant.

Dumbledore, expiqua avec patience la situation au jeune Serdaigle.

"Oui. Nous avons eu un léger soucis. Un Loup-Garou s'est échappé de la Forêt Interdite et a fait un détour par nos cuisines pour dîner.
Malheureusement, vous vous trouviez sur son chemin.

Je me dois de vous avertir des conséquences.
Au cas ou vous vous poseriez la question concernant la contamination... Il n'y a rien à craindre grâce à miss Leana, vos cicatrices seront le seul désagrément qui vous rapellera cette soirée mouvementée. -Merci Pompom.-

Ceci dit, il se peut tout à fait que vous aillez désormais de... brutales sautes d'humeur. Du à la profonde entaille dans votre chaire. Nous supposons que le Loup à laisser une infime trace de contamination dans votre sang.
Ce qui je suppose, explique votre comportement dans la grande salle tout à l'heure..."

Dumbledore lui servait sur un plateau d'argent l'excuse du millénaire.
Il espérait que le jeune homme saurait en profiter.

La tension retomba, Ballian se sentit soulagé. Même s'il restait quelque chose d'inquiètant dans les propos de Dumbledore.

*Des sauts d'humeur*

Puis il comprit ce dont lui parlait le Directeur. Non il n'était pas d'accord. Il avait réagis à une provocation, et avais provoquer et humilier plus puissant que lui. Avec le recul Ballian comprit soudainement la réaction de Mina.

Dumbledore attendait toujours sa réponse. Ses yeux l'observait à travers ses lunettes en demi-lune.

"Je ne sais pas monsieur. J'ai mal réagis à une provocation. Je suis responsable. Veuillez m'excuser, ma fierté m'a emporté."

Ballian s'arrêta un instant. Il cherchait ses mots et réflèchissait à cent à l'heure.

"Et sans doute ma fierté qui me pousse à refuser d'admettre que je suis victime de quelque chose qui me dépasse...Le côté négatif de l'entrainement intensif que m'a fait suivre mon père."

"Je suis désolé Professeur."

Plus que jamais Ballian se sentait perdu.

Un sourir vint illuminer le regard paisible du Directeur.

"Allons, allons mon ami. Le passé est le passé. Vu votre état, je pense qu'une sanction n'est pas nescessaire. Et puis du moment que Mr Rusard n'a pas à se plaindre de l'état de la Grande Salle... Tout va bien !

Par contre..."

Dumbledore prit un air soudainement grave.

"Je vous serai infiniment reconaissant de ne pas ébruiter l'affaire... Vous me comprenez ? Pas la peine d'affoler les élèves."

Ballian souffla, le ton de Dumbledore l'avait soulagé de la cupabilité qu'il faisait peser sur lui même.

"Professeur, ébruiter l'affaire ne serais bon pour personne. Comptez sur moi."

Ballian pensa qu'il pouvait partir, le regard et le sourire du Directeur de Poudlard lui faisait comprendre. Mais Ballian resta assis, et le sourire disparu de son visage.

"Professeur, une fois m'être réfugier dans cette petite salle. J'ai eu des visons. Je crois avoir déjà eu celle de mon père. Mais il y'avait aussi Prin..."

Ballian stoppa net, il allait mettre Prince dans une situation délicate. Déjà quelle avait les professeur sur le dos.

"Et il y'avait surtout cette silhouette encapuchonée, elle me tuait. Encore et Encore."

Dumbledore bien qu'apparament intrigué par la problème soulevé par Ballian, ne semblait pas inquiet.

"Les rêves ne sont que l'echo de notre subconscient lorsqu'il veut se confier à nous... C'est très sage de ne pas les ignorer ni même les refouler Ballian. Avez vous une idée de l'identité de la personne qui vous veut du mal dans vos visions ?"

Comme dans un exès soudain de lucidité, Dumbledore s'empressa d'ajouter :

"Quoi que cela ne me regarde pas. Mais peut-être devriez vous... Je ne sais pas... Tenter de comprendre pourquoi cette personne -quelle qu'elle soit- vous ôte la vie... Peut-être que ce n'est qu'un leurre.."

Le Directeur acheva sur ses paroles à première vue dénuée de sens logique.
Il sourit aimablement à l'élève et lui tendit un petit carré de chocolat.

"Pour le retour..."

Ballian avait remercier le professeur et était sorti de son bureau avec le doux goût du chocolat dans la bouche. Il était éxténué. S'il on lui avait jeter secrètement le sortilège d'Omondodo il aurait cru n'importe qui lui soutenant cette thèse. Ballian décida d'aller discrètement vers la salle commune de Serdaigle et son lit bien douillet. Lit auxquel il n'avait pas touché depuis plus de 24h...

L'agitation matinale de Poudlard tendait à ramener n'importe qui vers la Grande Salle. Ballian allait à contre courant. Au moins il serait tranquille dans son dortoir sans que les autres 5° année le harcèlent de questions.

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